Un an de photo.

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Le bassin Grenoblois à l’ombre des nuages, avant le gros orage qui a suivi.

Déjà un an ! L’occasion de pour moi de regarder en arrière, de faire un petit bilan et de partager avec vous quelques conseils qui j’espère s’avèreront utiles.

1- La technique – Mon premier et actuellement unique reflex, un « petit » 600D compte maintenant plus de 26000 déclenchements ce qui veut dire que j’ai dépassé la moitié de l’espérance de vie de son obturateur et probablement du boitier lui-même, pourtant costaud pour du bas de gamme mais que je malmène sans vergogne ! Mon premier conseil est donc le suivant : on se contente très bien d’un boitier bas de gamme, même pour atteindre une qualité quasi-pro à condition de jeter le 18-55mm I, II, ou III fournit avec le boitier et de mettre un peu d’argent dans un bon objectif.

En ce qui concerne les objectifs justement, je me contente toujours d’un 16-35mm 2.8L I (super objectif pour du quasi grand-angle sur APS-C mais piqué atroce en dessous de F5.6, je ne descend quasiment jamais en dessous de F8)  et de mon objectif fétiche, un 100mm macro 2.8 qui donne presque le meilleur de lui-même dès 2.8 et qui n’a pas à rougir devant des objectifs qui valent le triple de son prix !  Un flash cobra 430EX m’a aussi rendu de fiers services, de même que mon trépied Velbon PHD-41Q qui coute 80€ de moins qu’un Manfrotto bas de gamme mais me donne toute satisfaction, même pour des montages atypiques (pendu à un rebord de fenêtre ou les pieds dans l’eau d’un torrent). Les derniers investissements ont été des filtres neutres pour poses longues Hoya HMC ND8 et ND400, au diamètre de mon 16-35mm (77mm) ainsi qu’une télécommande filaire basique pour faire des poses en mode BULB, la qualité des filtres est à la hauteur du prix (90€ et 150€) mais ils sont assez difficiles à nettoyer. Mon deuxième conseil est donc en deux parties : 1- les focales fixes sont incroyablement bonnes et pas si contraignantes qu’elles en ont l’air. 2- il faut aussi un grand angle entre 10mm et 24mm, au delà on perd l’effet. Pour le reste c’est selon votre pratique et vos envies.

2- L’apprentissage – Après avoir commencé, je suppose comme certains d’entre vous, par fouiller le net à la recherche à la recherche de conseils, d’ouvrages sur la photo et de retours d’expériences de photographes, je peux aujourd’hui dire que je dois nombre de mes photos à 3 livres : Le premier est L’art de la couleur, par Johannes Itten, une bible sur la couleur à lire absolument, que vous soyez photographe, peintre ou juste amateur d’images. Le deuxième est Light science and magic, par Fil Hunter, Steven Biver et Paul Fuqua, qui répondra à presque toutes vos question sur l’éclairage, il existe maintenant en français. Enfin, le troisième est un livre sur mon boitier 600D, par Luc Vincent et Pascale Brites, que vous pouvez je pense remplacer par le livre dédié à votre boitier dans la même série chez Eyrolles, il contient aussi plein de bon conseils utiles, peu importe le matériel que vous possédez.

J’ai aussi eu recours plusieurs fois aux forums des sites EOS-numérique et Chasseur d’images, leurs forums fourmillent d’infos et de conseils.

3- Le blogging – Très vite, le besoin de partager ma passion et mon travail s’est fait ressentir, et le blog s’est rapidement imposé comme le moyen le plus simple de le faire. J’ai choisit WordPress comme beaucoup d’entre vous, pour sa pérennité et son interface très pratique. Je n’ai pas encore constaté de problème sur aucun site WordPress (exception faite de Dominique, mais ses problèmes sont plus liés à un outil d’édition de chez Microsoft), la publicité n’est pas trop envahissante même gratuitement, aussi je recommande chaudement cette plateforme.

Étant très content de WordPress, j’ai acheté la version payante il y a 3 jours car j’ai atteint les 3Go de stockage gratuit (après la publication de 250 articles avec photos au format 1500*2200 environ tout de même !), vous êtes désormais débarrassé de la pub sur mon blog ! J’en profite pour vous avertir que suite au passage du site en .com il se peut que vous ayez des difficultés avec les notifications, vous désabonner et vous ré-abonner devrait normalement résoudre ces problèmes.

J’en profite aussi pour remercier toutes les personnes qui m’ont soutenu, ma copine d’abord, ma famille, mais aussi tous les blogueurs et plus particulièrement Marc, Dominique, Richard, Julie et Candide, très présents dans les commentaires, de bonne humeur et dont les blogs recèlent de belles pépites photographiques !

4- Le Street-ArtAu commencement, ce blog s’appelait Photoimpressionisme, j’avais choisi ce titre car il traduisait ma motivation pour la photo, celle de retranscrire les impressions visuelles, les émotions esthétiques que je ressentait en observant mon environnement. Très vite, habitant en centre-ville, j’ai repéré au cours de mes balades photographiques ces messages graphiques ou littéraires, ces marques de territoire que les street-artistes disséminent dans nos villes. Découvrir ces trésors, se mettre en chasse, se prendre au jeu de piste que certains nous proposent, comme par exemple Jérôme Gulon, a changé ma vision de l’espace urbain et du rapport entre la ville et ses habitants, qui ne sont plus seulement anonymes et écrasés par d’immenses blocs de béton mais qui communiquent, qui partagent et réfléchissent sur leur condition. Le street-art est aussi un sujet de photo très amusant, il s’interprète, se construit et se livre dans des explosions de couleurs et de formes. Aujourd’hui cette passion me porte dans ma pratique de la photo et dans ma relation avec mon environnement, c’est pour cela que j’ai décidé d’y consacrer ce blog, pour partager avec d’autres toutes ces choses qui effacent le mal-être qui semble vouloir gagner les urbains, et d’une manière générale, ceux qui subissent la complexité et la dureté psychologique de nos sociétés modernes.

Art2Rue – XCVII – Jérôme Mesnager à la Bastille de Grenoble.

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Lors d’un dernier post, j’ai publié des photos de la Bastille de Grenoble, que nous avons rejoint après une montée assez ardue vu les grosses chaleurs (bon certains montaient en courant mais je ne suis pas non plus marathonien !). Mais outre la vue, une belle surprise m’attendait au sommet, qui n’était pas présente lors de mon dernier passage : Des œuvres de Jérôme Mesnager que j’ai découvert à Paris et qui a apparemment suivit le même chemin que nous !

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L’homme Blanc de Jérôme se cache dans tous les recoins de la Bastille, ci-dessus sur le bâtiment d’arrivée du funiculaire.

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Sur toit du même bâtiment.

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Sur les fenêtre de la salle des gardes.

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Celui-ci était bien caché !

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Une petite dédicace à ma chérie, qui supporte mon obsession pour la photo qui peut parfois être un peu lourde …

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A l’entrée du CAB (Centre d’Art Bastille), un lieu d’exposition intégré au bâtiment du funiculaire.

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Celui-la je l’ai presque raté, au bas du funiculaire, je ne doit cette photo qu’au soucis de jeter ma cigarette dans une poubelle et pas dans la nature, comme quoi être un minimum écolo ce n’est pas juste contraignant !